TitreAlexandre Chenevert de Gabrielle Roy et les contradictions de son humanisme
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1988
Auteur·e·sKapetanovich, M
Conference NameL’Ouest canadien et l’Amérique française, 8e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest
Pagination251-258
Conference Start Date21/10/1988
ÉditeurRegina, Centre d’études bilingues, University of Regina, 1990
Conference LocationCentre d’études bilingues
ÉditeurMocquais, P-Y
Texte complet

Sous l’influence de l’existentialisme, Gabrielle Roy présente des personnages «sans promesse, sans boussole et sans aucune volonté de vivre d’une manière authentique» (p. 251). Alexandre se complaît dans le malheur, le sien comme celui du monde entier, a des tendances suicidaires prononcées, vit la douleur de manière morbide et s’est fait de la religion catholique une image sadomasochiste; bref, il est le reflet de la «marginalité intellectuelle» (p. 253) dans laquelle se complaît l’auteure, dont la réputation d’humaniste est largement surfaite. Comme tous les Franco-Canadiens, voire tous les Nord-Américains, de son époque, elle est incapable de se libérer du jansénisme qui la pousse à exprimer «son refus littéraire de vivre» (p. 258). [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]