TitreAlexandre Chenevert et Kamouraska: une lecture australienne
Type de publicationArticle de revue
Année de publication1982
Auteur·e·sJones, GC
RevueVoix et Images
Volume7
Numéro2
Pages329-341
URLhttp://www.erudit.org/revue/vi/1982/v7/n2/200323ar.pdf
Texte complet

Bien qu’ils soient issus de milieux très différents, Alexandre Chenevert et Élisabeth Rolland souffrent de maux très semblables, dont l’insomnie et une profonde solitude, et recherchent désespérément leur identité et le sens de la vie. Tous deux voient une porte de sortie dans l’Amour: la passion remémorée pour Élisabeth, la fraternité humaine pour Alexandre. Tous deux sont, au fond, les créateurs du monde fictif qu’ils habitent: Alexandre par ses méditations philosophiques, que rapporte fidèlement le texte, Élisabeth par sa remémoration du passé. La fin d’Alexandre Chenevert semble plus optimiste que celle de Kamouraska, à moins que le bonheur dernier d’Alexandre ne soit attribuable aux puissants médicaments qu’on lui administre. Étant donné toutes ces ressemblances entre deux univers par ailleurs si dissemblables, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’éléments essentiels de l’imaginaire québécois. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]