Bonheur d’occasion, le chasseur et sa proie
| Titre | Bonheur d’occasion, le chasseur et sa proie |
| Type de publication | Conference Proceedings |
| Year of Conference | 1987 |
| Auteur·e·s | Tuchmaïer, H |
| Conference Name | Un pays, une voix, Gabrielle Roy |
| Pagination | 67-74 |
| Conference Start Date | 27/09/1995 |
| Éditeur | Bordeaux-Talence, La Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 1991 |
| Conference Location | Centre d’études canadiennes de l’Université de Bordeaux |
| Éditeur | Piccione, M-L |
| Texte complet | La relation homme-femme dans Bonheur d’occasion obéit à la métaphore du chasseur et de sa proie. De chasseresse qui guette l’arrivée de Jean, Florentine se transforme rapidement en «proie consentante» (p. 68) qui fascine Jean malgré lui. Lorsque disparaît Jean, au milieu du roman, Florentine devient la chasseresse et Emmanuel sa proie. Cet état de choses correspond à une vision du monde capitaliste, c’est-à-dire à une lutte implacable pour la survie, dont la conséquence naturelle est la guerre. Les relations entre les êtres sont alors dénaturées par le monde industrialisé, où chacun est cible, proie ou objet. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |