Dans La Détresse et l’Enchantement de Gabrielle Roy, la chambre est un espace d’intégration psychique
Titre | Dans La Détresse et l’Enchantement de Gabrielle Roy, la chambre est un espace d’intégration psychique |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1994 |
Auteur·e·s | Lord, M-L |
Revue | Francophonies d’Amérique |
Numéro | 4 |
Pages | 97-105 |
Texte complet | L’autobiographie présente en tout 17 chambres, qui constituent autant d’étapes d’une quête spirituelle. Du point de vue de l’auteure, ces chambres permettent de reconstituer le cheminement initiatique de la jeune femme qu’elle fut; de celui de la narratrice, elles servent à montrer l’influence qu’exercent l’un sur l’autre le milieu et la vie intérieure; de celui du personnage, elles dévoilent le sens caché du texte, à savoir les rapports à la chambre comme métonymie du rapport à la mère, à la fois rassurant et étouffant. Ainsi, «à l’instar du livre, la chambre est autobiographique» (p. 105) en ce sens qu’elle est un espace psychique autant que physique. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |