De l'autobiographie au roman : la vie comme patience
Titre | De l'autobiographie au roman : la vie comme patience |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2011 |
Auteur·e·s | Snauwaert, M |
Revue | Lingua Romana |
Volume | 9 |
Numéro | 1 |
Pages | 8-18 |
Texte complet | Maïté Snauwaert explore la définition du vivre dans l’œuvre de Gabrielle Roy, postulant qu’elle s’exerce de manière continue des écrits autobiographiques aux écrits de la fiction. Elle souligne de quelle manière Roy met en jeu une conception du roman et de la relation entre vivre et écrire de manière inséparable. Pour Maïté Snauwaert, Roy construit de Rue Deschambault à « Un jardin au bout du monde », de La Montagne secrète à « Où iras-tu Sam Lee Wong ? », ce qu’elle appelle des formes-malgré : « les protagonistes apparaissent comme des formes de vie représentant des figures de l’entêtement, d’une obstination à vivre malgré : malgré la souffrance et les difficultés, malgré la solitude dans laquelle ils semblent avoir été abandonnés par leur créateur. » À partir de ces éléments et à l’aide des travaux de Philippe Forest et d’Yvon Rivard, Maïté Snauwaert montre que ce qui est glorifié dans l’œuvre de Roy est une forme de patience, d’endurance, et elle conclut avec l’idée d’une vie comme patience dans l’œuvre royenne. [par Annick Lavogiez] |