De l’autobiographie à la fiction autobiographique dans la littérature féminine
Titre | De l’autobiographie à la fiction autobiographique dans la littérature féminine |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1993 |
Auteur·e·s | Ouellet, L |
Revue | La Licorne |
Numéro | 27 |
Pages | 365-378 |
Texte complet | Étude comparée de Dans un gant de fer de Claire Martin, de La Détresse et l’Enchantement et de La Beauté de l’affaire de France Daigle. On voit apparaître chez Gabrielle Roy, de façon implicite, le «pacte autobiographique» de Philippe Lejeune, qui atteste l’identité auteur-narrateur-personnage; en même temps, Roy insiste sur la part d’imagination et d’invention que comporte son travail. L’omniprésence des modalisateurs et des déictiques spatio-temporels, les références aux trous de mémoire, les interrogations nombreuses, créent une esthétique intimiste et séduisent le narrataire, qui a l’impression de participer à l’élaboration du récit. La forme du récit d’apprentissage est souvent modifiée par l’approche de la mort et par le désir de renouer avec les origines. En somme, l’autobiographie de Gabrielle Roy se situe à mi-chemin entre le travail plus classique de Claire Martin et celui, plus éclaté, de France Daigle. (Voir aussi Wiktorowicz 1992.) [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |