De l’événement à l’advenant : crise et guerre dans Bonheur d’occasion
Titre | De l’événement à l’advenant : crise et guerre dans Bonheur d’occasion |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 2009 |
Auteur·e·s | Frédéric, M |
Conference Name | Gabrielle Roy et l'Art du roman |
Pagination | 122-133 |
Conference Start Date | 22/10/2009 |
Éditeur | Boréal, "Cahiers Gabrielle Roy", 2010 |
Conference Location | Université McGill |
Éditeur | Daunais, I, Marcotte, S, Ricard, F |
Texte complet | Madeleine Frédéric étudie dans ce chapitre la façon dont Gabrielle Roy rend compte d’événements majeurs (la crise des années 1930 et l’entrée en guerre du Canada) dans Bonheur d’occasion. Elle fonde son analyse sur les travaux de Paul Ricœur et de Claude Romano, afin d’observer que dans Bonheur d’occasion, Roy opère un déplacement vers la notion d’advenant, qui devient plus important que l’événement. Frédéric s’intéresse en particulier à la rencontre et à la relation entre Florentine, Jean et Emmanuel en rapport avec la guerre, puis aux réactions de Rose-Anna, Florentine et Azarius à la crise et démontre que ces personnages ne s’impliquent dans aucun événement. Ces observations permettent à Frédéric d’explorer le cas de la population de Saint Henri, qui accède au statut d’advenant collectif au fur et à mesure du récit. Saint Henri, qui serait vu comme un protagoniste, est finalement le seul advenant qui est réellement impliqué dans l’événement de la crise et de la guerre, et absorbe ainsi les personnages principaux et secondaires évoqués précédemment. [par Annick Lavogiez] |