TitreDomestic Gardening: Gabrielle Roy's Bower of Innocence in Enchantment and Sorrow 
Type de publicationArticle de revue
Année de publication2006
Auteur·e·sBoyd, S
RevueEnglish studies in Canada
Volume32
Numéro4
Pages189-212
URLhttp://ejournals.library.ualberta.ca/index.php/ESC/article/viewFile/9007/7216
Texte complet

Les jardins dans l’œuvre royenne sont, de manière générale, des espaces où les protagonistes se sentent en sécurité et en harmonie avec leur monde. Dans La Détresse et l’Enchantement, le jardin est un motif récurent, profondément lié à l’évolution de la jeune femme qu’est Gabrielle Roy, ainsi qu’à la naissance et au développement de ses aspirations artistiques. Shelley Boyd s’interroge dans cet article sur les liens entre les jardins, la féminité et la vocation d’artiste de Roy dans La Détresse et l’Enchantement. Elle aborde notamment la notion d’enfermement, les obligations liées au mariage et les devoirs domestiques d’une femme. Elle montre ainsi qu’à travers la beauté et l’innocence des jardins présents dans La Détresse et l’Enchantement, Roy expérimente des moments de profonde réflexion et de transformation en tant que femme, mais aussi en tant qu’artiste. Les jardins agissent donc comme des éléments fondamentaux de la construction de son rôle d’artiste féminin. Pourtant, les jardins sont aussi pour Roy des lieux où se révèlent les problèmes liés à sa féminité, ainsi qu’à la sphère domestique, familiale. [par Annick Lavogiez]