Du déséquilibre et de la variété : narration et art romanesque dans La Petite Poule d’Eau
Titre | Du déséquilibre et de la variété : narration et art romanesque dans La Petite Poule d’Eau |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 2009 |
Auteur·e·s | Théberge, SS |
Conference Name | Gabrielle Roy et l'Art du roman |
Pagination | 61-73 |
Conference Start Date | 22/10/2009 |
Éditeur | Boréal, "Cahiers Gabrielle Roy", 2010 |
Conference Location | Université McGill |
Éditeur | Daunais, I, Marcotte, S, Ricard, F |
Texte complet | Pour Sonia S. Théberge, La Petite Poule d’Eau contient trois parties autonomes, dont la présence renforce la cohérence globale du texte. Chaque partie renforce en effet la part de mystère du roman, complexifie les personnages ou encore déjoue la progression du récit. Cette séparation repose entre autres sur des changements du point de vue de la narration, auxquels Théberge s’attarde particulièrement dans la première partie de sa réflexion. Ces changements permettraient à Roy d’offrir plusieurs interprétations d’un même « problème humain ». Théberge observe notamment que de ces trois narrations se dégage un décalage dans le temps, qui apparaît décomposable, ainsi que dans l’espace, qui semble élastique. Après avoir exploré le déséquilibre narratif de La Petite Poule d’Eau, l’auteure s’intéresse à l’ironie dans le roman, une ironie beaucoup moins railleuse que bienveillante. Pour Théberge, l’accent ironique du narrateur montre son indulgence. [par Annick Lavogiez] |