TitreEntre la littérature et la peinture, la montagne: l’écart entre les représentations littéraires de Montréal et la peinture d’Adrien Hébert
Type de publicationArticle de revue
Année de publication1994
Auteur·e·sTrépanier, E
RevueUniversity of Toronto Quarterly
Volume63
Numéro4
Pages551-565
Texte complet

Étude du rapport à la ville moderne chez les peintres et écrivains canadiens- français de la première moitié du siècle, particulièrement chez Adrien Hébert, qui peint une ville dynamique, positive, moderne et colorée, empreinte de progrès. Gabrielle Roy et Roger Viau représentent les mêmes lieux — le port, la rue Sainte-Catherine, la Montagne —, mais, plus proches de la culture savante qu’Adrien Hébert, pour qui la ville est marquée par les signes du plaisir et du divertissement, les romanciers insistent sur la dimension symbolique de la Montagne, qui évoque à la fois le fossé qui sépare les amoureux et l’écart entre les possédants et les dépossédés ou encore entre les anglophones et les francophones. Leurs œuvres sont donc empreintes d’un certain misérabilisme, absent de la peinture hébertienne. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]