Ethique et littérature : à la recherche d’un monde protégé
Titre | Ethique et littérature : à la recherche d’un monde protégé |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2010 |
Auteur·e·s | Daunais, I |
Revue | Etudes françaises |
Volume | 46 |
Numéro | 1 |
Pages | 63-75 |
Texte complet | Isabelle Daunais s’intéresse à la relation entre l’éthique et la littérature dans la littérature contemporaine de manière générale. Elle constate que la qualité « éthique » est essentiellement attribuée aux œuvres contemporaines : elle est donc profondément liée à l’idée de présent, de l’instant immédiat. Après une analyse détaillée des notions et questions en lien avec cette thématique, et afin d’illustrer le rapport du personnage éthique à la conscience qui l’abrite, Daunais convoque un rapport où primerait d’abord la liberté du personnage, c’est à dire que le personnage échapperait à la catégorie de l’éthique. Elle explore ainsi les récits Les vies minuscules de Pierre Michon et Un jardin au bout du monde de Gabrielle Roy à travers leurs personnages principaux, André Dufourneau et Sam Lee Wong. Pour Daunais, le signe esthétique de la littérature éthique est la gravité, sans doute car l’éthique est la forme contemporaine de la gravité « c’est-à-dire la manière dont, aujourd’hui, nous pensons et éprouvons cette valeur. » [par Annick Lavogiez] |