Figures de l’Étranger
Titre | Figures de l’Étranger |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1987 |
Auteur·e·s | RESCH, Y |
Conference Name | Un pays, une voix, Gabrielle Roy |
Pagination | 75-84 |
Conference Start Date | 13/05/1987 |
Éditeur | Bordeaux-Talence, La Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 1991 |
Conference Location | Centre d’études canadiennes de l’Université de Bordeaux |
Éditeur | Piccione, M-L |
Texte complet | Contrairement à la majorité des écrivains québécois traditionnels, Gabrielle Roy fut solidaire des minorités. L’étranger, dans ses romans, est tantôt le Canadien français incapable de communiquer avec autrui, «étranger du dedans», tantôt «l’étranger du dehors», être pourtant proche, avec qui on peut ouvrir un dialogue (surtout dans La Petite Poule d’Eau). Dans l’autobiographie, la ville est à la fois le lieu de l’aliénation des Canadiens français confrontés à l’anglais et celui où se rencontrent les minorités ethniques; de manière paradoxale, la notion d’étranger est liée à la fois à la distance et à la proximité, à la solitude et à la fraternité. Ce sont toutefois les valeurs positives qui dominent, car les êtres ne sont jamais si proches les uns des autres que dans leur sentiment commun d’être des étrangers sur la terre. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |