TitreGabrielle Roy en allemand: mise en contexte et bilan
Type de publicationChapitre de livre
Année de publication2006
Auteur·e·sFranzen, P
ÉditeurLacharité, C
Titre du livreGabrielle Roy traduite
VilleQuébec
ÉditeurNota Bene
Pages143-172
Titre de la collectionSéminaires
Texte complet

Petra Franzen cherche dans cet article à cerner la place qu’occupe Gabrielle Roy dans la traduction de la littérature canadienne française en allemand. À partir du succès de la littérature canadienne française en Allemagne depuis les années 2000, Franzen démontre que l’intérêt pour la littérature canadienne française n’est en fait pas récent. Elle s’attarde tout d’abord sur les universitaires qui étudient de plus en plus cette littérature, comme le démontre entre autres les quelques cours de littérature francophone canadienne enseignés à Bayreuth, Berlin et Dresde. Par la suite, Franzen s’attarde sur l’intérêt du grand public, rappelant que les premiers écrits tels que Maria Chapdelaine ont marqué l’imaginaire allemand grâce aux thématiques de l’aventure et de la nature. Après la deuxième Guerre Mondiale, l’intérêt pour la littérature québécoise, et particulièrement pour Gabrielle Roy, s’accentue doucement. Les années 1990 sont particulièrement riches en ce qui concerne les échanges entre le Québec, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche, mais c’est dans les années 2000 que les œuvres québécoises sont réellement mises de l’avant, et ce, malgré de nombreuses lacunes, telles que l’absence de toute traduction complète de Bonheur d’occasion en allemand. [par Annick Lavogiez]