Gabrielle Roy en anthologie. Corpus et inventaire.
Titre | Gabrielle Roy en anthologie. Corpus et inventaire. |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2010 |
Auteur·e·s | Campbell, S, Markovic, M, Rogowska, E |
Revue | Voix et images |
Volume | 35 |
Numéro | 2 |
Pages | 73-94 |
Texte complet | Cet article a pour but de faire la topographie du paysage anthologique de l’œuvre de Gabrielle Roy et propose, comme réalisation première de ce projet, un inventaire non exhaustif des ouvrages d’anthologie parus. Pour Stéphanie Campbell, Marie Markovic et Edyta Rogowska, ce travail permet d’appréhender l’histoire des préoccupations esthétiques, éthiques et idéologiques des différentes composantes des institutions littéraires francophones et anglophones. Réfléchissant sur le principe même de l’anthologie, Campbell, Markovic et Rogowska montrent que le processus d’inclusion et d’exclusion propre à toute anthologie, lorsqu’il concerne l’œuvre de Gabrielle Roy, est sensible à des enjeux identitaires et socioculturels globaux importants. Après une présentation du corpus anthologique convoqué, révélateur de l’intérêt porté à l’œuvre royenne et de la prédilection des anthologies pour certaines œuvres au détriment des autres, Campbell, Markovic et Rogowska expliquent l’importance des notices biographiques dans les anthologies, puisque celles-ci dévoilent le projet de l’anthologiste ainsi que sa définition générale de la littérature québécoise, francophone ou canadienne-française. Par la suite, elles s’attardent au cas particulier de « Vincento », reproduit dans l’anthologie Découvertes. Cet extrait de Ces enfants de ma vie a subi d’importantes modifications qui ont altéré le style de Roy. L’inventaire qui conclut l’article est divisé en deux grandes catégories relatives à la langue des anthologies, le français et l’anglais. [par Annick Lavogiez] |