Gabrielle Roy et ses deux « sœurs »: Marie-Claire Blais et Anne Hébert
Titre | Gabrielle Roy et ses deux « sœurs »: Marie-Claire Blais et Anne Hébert |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1995 |
Auteur·e·s | Gallays, F |
Conference Name | Colloque international «Gabrielle Roy» |
Pagination | 565-574 |
Conference Start Date | 27/09/1995 |
Éditeur | Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1996 |
Conference Location | Collège universitaire de Saint-Boniface |
Éditeur | Fauchon, A |
Texte complet | Trois romans, Bonheur d’occasion (1945), Une saison dans la vie d’Emmanuel (1965) de Marie-Claire Blais et Les Enfants du sabbat (1975) d’Anne Hébert, traitent de l’impact de la Deuxième Guerre mondiale sur deux générations de femmes. Dans Bonheur d’occasion s’opère un clivage entre Rose-Anna, vue avec sympathie par la narratrice, et Florentine, constamment tournée en dérision. Une saison dans la vie d’Emmanuel présente le même type de famille nombreuse; encore une fois, on observe des contrastes marqués entre les personnages féminins, la grand-mère indomptable et la mère soumise. Florentine et Héloïse incarnent une vie de servitude, Florentine en tant qu’épouse dépendante, Héloïse comme prostituée. Contrairement à ces deux personnages féminins de la jeune génération, la Julie d’Anne Hébert est vue avec une profonde sympathie et provoque l’attachement du lecteur; de plus, Julie exercera un pouvoir qui annonce la transformation proche des structures sociales patriarcales. Anne Hébert est donc la plus optimiste des trois romancières, peut-être parce qu’elle écrit à une époque plus tardive. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |