Gabrielle Roy: figurations spatiales d’une quête spirituelle
Titre | Gabrielle Roy: figurations spatiales d’une quête spirituelle |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1987 |
Auteur·e·s | Essar, D |
Conference Name | Un pays, une voix, Gabrielle Roy |
Pagination | 27-35 |
Conference Start Date | 13/05/1987 |
Éditeur | Bordeaux-Talence, La Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 1991 |
Conference Location | Centre d’études canadiennes de l’Université de Bordeaux |
Éditeur | Piccione, M-L |
Texte complet | Paysages, déplacements et quête spirituelle s’entremêlent chez Gabrielle Roy. Marquée par son éducation catholique, l’auteure met en scène à de nombreuses reprises le mythe du paradis perdu: expulsés d’un espace originel bienheureux, les personnages cherchent ensuite à retrouver l’innocence, le jardin. Les lieux naturels (milieux aquatiques ou verdoyants, hauteurs) sont propices au déclenchement de l’impulsion créatrice. Mais la représentation de l’œuvre d’art, qui permet de saisir l’étape ultime de la quête, demeure problématique: Alexandre et Pierre n’arrivent pas à donner forme à leur vision, le jardin de Martha est promis à la mort. L’espace clos du jardin, comme celui de la toile ou de la page, «est le signe de l’échec» (p. 34). [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |