Gabrielle Roy: une mythisation de « l’état originaire » ?
Titre | Gabrielle Roy: une mythisation de « l’état originaire » ? |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1995 |
Auteur·e·s | Joubert, I |
Conference Name | Colloque international «Gabrielle Roy» |
Pagination | 245-256 |
Conference Start Date | 27/09/1995 |
Éditeur | Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1996 |
Conference Location | Collège universitaire de Saint-Boniface |
Éditeur | Fauchon, A |
Texte complet | Dans l’œuvre royenne, l’eau joue un grand rôle. Comme dans les mythes modernes, et grâce à la créativité féminine de Luzina, La Petite Poule d’Eau célèbre le quotidien «à la fois profane et sacré» (p. 247) et le retour au paradis perdu, à la Matrice de la Terre; Luzina est une Ève bénéfique, qui fait manger à ses enfants les fruits de l’arbre de la connaissance. Dans La Montagne secrète, les eaux vives «correspondent à une dynamique de la naissance, où l’initiation mâle passe par le défi cosmique d’un départ vers l’inconnu» (p. 251). L’eau renvoie dans ce contexte au défi, au danger, à la liberté et à l’inspiration artistique. Dans les deux romans à l’étude, Gabrielle Roy transforme les mythes pour tenter de concilier les antinomies originelles. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |