TitreGardens at the World’s End or Gone West in French
Type de publicationArticle de revue
Année de publication1980
Auteur·e·sBlodgett, ED
RevueEssays on Canadian Writing
Numéro17
Pages113-126
Texte complet

Dans La Route d’Altamont, Roy préserve l’esprit d’exploration de l’Ouest canadien en «transformant l’espace en métaphysique du temps» (p. 118) et en présentant quatre méditations sur l’expérience du même personnage et sur le motif de la vie comme voyage. L’espace extérieur n’est que prétexte ici pour explorer le monde intérieur; c’est pour cette raison qu’on revient toujours au départ, aux origines. L’espace permet la découverte de soi, la fiction, l’improvisation, au risque souvent d’un aveuglement volontaire face au réel, qu’on idéalise ou déforme à son gré. En revanche, la nostalgie de l’époque des pionniers, qui imprègne les romans de Georges Bugnet et de Maurice Constantin-Weyer, est absente des écrits royens. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]