TitreInspiration et création: le mythe de la Muse chez Gabrielle Roy
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1995
Auteur·e·sGaboury Diallo, L
Conference NameColloque international «Gabrielle Roy»
Pagination207-219
Conference Start Date27/09/1995
ÉditeurWinnipeg, Presses universitaires de Saint- Boniface, 1996
Conference LocationCollège universitaire de Saint-Boniface
ÉditeurFauchon, A
Texte complet

Des traces des trois muses mythiques, Meletê (la Pratique), Aoidê (le Chant) et Mnêmê (la Mémoire), se retrouvent dans différents textes royens. Là où Pierre se détruit en visant la perfection, les femmes créatrices de l’œuvre, dont Christine et Gabrielle Roy elle-même telle qu’elle se dépeint dans son autobiographie, n’ont pas ces obsessions destructrices et restent «lucides et vraies envers elles-mêmes jusqu’à la fin» (p. 216). Le symbolisme «masculin» de La Montagne secrète (p. 216) fait place aux métaphores du textile et de la tapisserie dans La Route d’Altamont et dans l’autobiographie; en somme, il s’agit d’une Muse maternelle, mère de l’humanité et liée à la nature. Ainsi, Gabrielle Roy offre, dans ses dernières œuvres, une vision au féminin de la création artistique. (Voir aussi Saint-Martin 1989 et 1990.) [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]