La condition féminine dans Pieds nus dans l’aube de Félix Leclerc et Rue Deschambault de Gabrielle Roy
Titre | La condition féminine dans Pieds nus dans l’aube de Félix Leclerc et Rue Deschambault de Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1987 |
Auteur·e·s | Stéphan, A |
Revue | Plurial |
Numéro | 1 |
Pages | 69-73 |
Texte complet | Les deux œuvres étudiées tracent un même portrait de la mère de famille traditionnelle. Sans être hostile à la religion, Gabrielle Roy laisse entendre que la vie cloîtrée correspond à une forme d’aliénation; elle critique, «sans hargne, ni lourdeur» (p. 71), l’obligation où se trouvent les femmes d’avoir de nombreux enfants et de se soumettre à leur mari. Elle formule quelques revendications féministes: droit au voyage, égalité morale des sexes, sublimation par le métier ou par l’art. En général, sa vision de la condition féminine est plus sombre et plus réaliste que celle de Leclerc, même si elle fait preuve, lorsqu’elle valorise le salut par l’art, d’un certain élitisme. (Voir aussi Pascal 1979.) [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |