La critique devant les inédits
Titre | La critique devant les inédits |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 2000 |
Auteur·e·s | Brochu, A, Marcotte, G, Michaud, G, Saint-Martin, L |
Éditeur | Ricard, F, Everett, J |
Titre du livre | Gabrielle Roy inédite, suivi de « La maison rose près du bac », nouvelle inédite de Gabrielle Roy |
Ville | Québec |
Éditeur | Nota Bene |
Pages | 163-187 |
Titre de la collection | Séminaires |
ISBN | 2895180431 |
Texte complet | André Brochu, Gilles Marcotte, Ginette Michaud et Lori Saint-Martin répondent à la question du profit espéré devant les inédits de Gabrielle Roy. André Brochu souligne le culte que vouait Gabrielle Roy au travail fini et l’intérêt de ses nombreuses correspondances. Ne valorisant pas le fragmentaire, il croit trouver dans les inédits d’abord et avant tout des ébauches qu’il suppose que l’écrivaine aurait considérées comme impropres à la publication. Pour Gilles Marcotte, la parution des inédits dévoile l’écriture comme recherche et il oppose une ferme résistance au fait de chercher davantage une vérité dans les textes préparatoires que dans les œuvres publiées. Il attend, ce qu’il appelle les vrais textes inédits, ceux dignes de l’auteur, que sont les correspondances inédites et l’édition de ses grands reportages. Ginette Michaud aborde la situation de la succession d’écrivain en évoquant le fait que, du point de vue intellectuel et éthique, celle-ci exige énormément de finesse et de discernement. Pour Lori Saint-Martin, l’intérêt du corpus des inédits s'avère énorme pour la critique au féminin.[par Julie Hétu] |