TitreLa critique « gauchiste » (et gauche?) de Bonheur d’occasion
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1995
Auteur·e·sShek, B-Z
Conference NameColloque international «Gabrielle Roy»
Pagination55-68
Conference Start Date27/09/1995
ÉditeurWinnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1996
Conference LocationCollège universitaire de Saint-Boniface
ÉditeurFauchon, A
Texte complet

Réponse à quatre articles qui mettent en cause l’importance formelle et sociale de Bonheur d’occasion, signés par J. Wilson Clark, Guy Laflèche, Jean Morisset et Myo Kapetanovich. Ces quatre hommes ont en commun une vision «gauchiste» au sens de Lénine («ultra-radical, volontariste, dans un sens philosophique et, donc, sans prise suffisante sur la réalité» [p. 57]), qui les conduit à simplifier, voire à fausser, le roman, à passer sous silence ses éléments contestataires pour en dénoncer le «point de vue bourgeois», à déformer les propos d’autres critiques et à reprocher à Gabrielle Roy d’être une romancière plutôt qu’une polémiste; tous quatre affichent une méconnaissance de l’œuvre qui frise la mauvaise foi. L’acharnement de ces critiques à démolir Bonheur d’occasion a son origine «dans un mépris et pour le peuple et pour le genre réaliste» (p. 64) qui rappelle les historiens conservateurs de la littérature. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]