La fin reportée
Titre | La fin reportée |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2010 |
Auteur·e·s | Roy, Y |
Revue | L'Atelier du roman |
Numéro | 62 |
Pages | 64-70 |
Texte complet | Dans cet article, Yannick Roy explique que dans La Petite Poule d’Eau, Gabrielle Roy fait le contraire de ce à quoi le lecteur s’attend : elle cède en effet à un « certain idéalisme ou à un certain enchantement poétique du monde. » Pour Yannick Roy, ce roman dépourvu de gravité et évoquant un monde idyllique possède quelque chose d’unique, notamment par rapport à Bonheur d’occasion : l’humour. Afin de démontrer dans quelle mesure l’humanité imaginée par Gabrielle Roy se distingue de l’humanité réelle, Yannick Roy s’intéresse à deux personnages, Luzina Tousignant et le père Joseph-Marie, qui seraient « la conscience du livre ». Mais, si Gabrielle Roy fait preuve à leur égard d’une sorte de bienveillance narrative, elle fait aussi preuve d’une lucidité discrète qui lui permet de prendre de la distance, d’être légèrement en retrait, presque moqueuse vis-à-vis d’eux. Ainsi, La Petite Poule d’Eau n’est que « superficiellement naïf ». [par Annick Lavogiez] |