La métaphore du paysage chez Gabrielle Roy
Titre | La métaphore du paysage chez Gabrielle Roy |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1993 |
Auteur·e·s | MacDonell, A |
Conference Name | La Production culturelle en milieu minoritaire, 13e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest |
Conference Start Date | 14/10/1993 |
Éditeur | Winnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface, 1994 |
Conference Location | Collège universitaire de Saint-Boniface |
Éditeur | Fauchon, A |
Texte complet | En règle générale, le paysage manitobain chez Gabrielle Roy est métaphorique, la valeur symbolique des lieux prenant souvent le pas sur l’effet de réel (voir aussi Blodgett 1980, May 1991, Harvey 1982 et 1993); par exemple, les collines symbolisent le bonheur du foyer ou les origines perdues, mais évoquent aussi une sécurité excessive, étouffante. Les collines et les montagnes sont idéalisées «au point où on les distingue à peine des paysages européens» (p. 326). D’ailleurs, ces lieux disparaissent tôt, au profit d’un monde de valeurs universelles. Enfin, la métaphore du paysage montre que Gabrielle Roy a échappé à sa condition de minoritaire par le choix courageux de l’écriture, qui a entraîné à l’égard des siens un abandon, «une trahison féconde» (p. 329). [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |