La mise en scène du souvenir dans La Détresse et l’Enchantement
Titre | La mise en scène du souvenir dans La Détresse et l’Enchantement |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1995 |
Auteur·e·s | Meda, M-P |
Conference Name | Colloque international «Gabrielle Roy» |
Pagination | 169-180 |
Conference Start Date | 27/09/1995 |
Éditeur | Winnipeg, Presses universitaires de Saint- Boniface, 1996 |
Conference Location | Collège universitaire de Saint-Boniface |
Éditeur | Fauchon, A |
Texte complet | C’est une esthétique du souvenir qui engendre le mouvement de la pensée dans l’autobiographie royenne. La narratrice attire souvent l’attention sur les défaillances de sa mémoire et sur les choix qu’elle effectue parmi les images qui surgissent dans son esprit; son récit s’éloigne ainsi de la réalité documentaire pour mieux rendre une vérité plus profonde. Roy doit constamment «faire le pont entre le vécu et la fiction, deux degrés d’imaginaire» (p. 172). Les souvenirs se mélangent à des réflexions sur les principaux thèmes de l’œuvre (la nature, la mort), conférant ainsi à l’autobiographie une grande portée métaphysique. (Voir aussi Phi 1992.) [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |