La prairie et son traitement dans les œuvres de Gabrielle Roy et de Sinclair Ross
Titre | La prairie et son traitement dans les œuvres de Gabrielle Roy et de Sinclair Ross |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1983 |
Auteur·e·s | Mocquais, P-Y |
Conference Name | La Langue, la Culture et la Société des francophones de l’Ouest, 3e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest |
Pagination | 151-168 |
Conference Start Date | 25/11/1983 |
Éditeur | Regina, Centre d’études bilingues, University of Regina, 1984 |
Conference Location | Centre d’études bilingues |
Éditeur | Mocquais, P-Y, Lalonde, A, Wilhelm, B |
Texte complet | Gabrielle Roy comme Sinclair Ross accordent une place importante à l’Ouest canadien. Chez Gabrielle Roy, la dialectique ville-campagne, ou paradis perdu-paradis retrouvé, traverse toute l’œuvre. L’auteure est fascinée par la vastitude de la prairie, à laquelle correspond la grandeur morale des habitants, qui vivent en harmonie avec elle dans un ordre rassurant, voulu par Dieu. La vraie vie se trouve donc en pleine nature sauvage, où la prairie devient une présence crainte et admirée, pour tout dire personnifiée. Chez Ross, en revanche, les personnages sont abandonnés de Dieu et écrasés par un espace indifférent, étouffant, qu’ils cherchent à nier ou à oublier. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |