TitreLa représentation du corps dans Alexandre Chenevert
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1995
Auteur·e·sAndron, M-P
Conference NameColloque international «Gabrielle Roy», Saint-Boniface, 1995
Pagination123-135
ÉditeurPresses universitaires de Saint-Boniface
Conference LocationSaint-Boniface
ÉditeurFauchon, A
Texte complet

Les deux visions du corps idéal présentés dans Alexandre Chenevert, celle d’Émery Fontaine, liée à un hédonisme proche parent du conformisme social, et celle de la médecine moderne, fondée sur la maîtrise du corps par la science, laissent en définitive à désirer et font ressortir l’humanité d’Alexandre. Emprisonné dans sa cage urbaine, Alexandre Chenevert a recours à différentes formes d’évasion, dont «la fuite par l’inappétence» (p. 125), dans l’espoir d’échapper à son corps disgracieux et dolent pour atteindre le monde de l’esprit, qu’il survalorise. Son corps «s’écrit par la maladie» (p. 127), exprimant par là les émotions qu’il ne peut communiquer autrement; son séjour réparateur au lac Vert ne permet pas la renaissance corporelle, car il ne peut traduire en mots et communiquer ce qu’il y a appris. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]