La traduction comme réception : les écrivaines québécoises au Canada anglais
Titre | La traduction comme réception : les écrivaines québécoises au Canada anglais |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2002 |
Auteur·e·s | Godard, B |
Revue | TTR: traduction, terminologie, rédaction |
Secondary Authors | Chapdelaine, A, Koustas, J |
Volume | 15 |
Numéro | 1 |
Pages | 65-101 |
ISSN | 0835-8443 |
URL | http://www.erudit.org/revue/ttr/2002/v15/n1/006801ar.pdf |
Texte complet | Limitée au champ de production textuelle de la littérature québécoise en traduction anglaise, cette étude portant sur la transmission sélective soumise à la légitimation de la critique littéraire et de la traduction s’attarde à la réception de la littérature québécoise au Canada anglais et aux États-Unis. Les œuvres de Gabrielle Roy, d'Anne Hébert et de Marie Claire Blais, les plus souvent traduites en anglais parmi les auteurs québécois, soulignent l’attention particulière de la féminisation de la littérature québécoise dans l'analyse de la question de la réception littéraire au moyen de la traduction. Dans cet essai, Godard montre que la réécriture contribue à la légitimation de la littérature québécoise en donnant une image unilingue anglaise du Québec. Figure de « perlaboration », la traduction devient alors un symbole de perte dans les romans (la mère absente, la langue unique) et un accès privilégié à une créativité autre dans son potentiel de langues multiples.[par Julie Hétu] |