La voix du fleuve
Titre | La voix du fleuve |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 2009 |
Auteur·e·s | Nardout-Lafarge, É |
Conference Name | Gabrielle Roy et l'Art du roman |
Pagination | 147-162 |
Conference Start Date | 22/10/2009 |
Éditeur | Boréal, "Cahiers Gabrielle Roy", 2010 |
Conference Location | Université McGill |
Éditeur | Daunais, I, Marcotte, S, Ricard, F |
Texte complet | Elisabeth Nardout-Lafarge s’intéresse au lieu dans l’œuvre royenne, et plus particulièrement au lieu référentiel que constituent les rapides de Lachine, et ce dans des textes de genres différents : le reportage « Les deux Saint-Laurent », des extraits de la correspondance, les textes autobiographiques « Le pays de Bonheur d’occasion » et Le Temps qui m’a manqué, ainsi que le roman Bonheur d’occasion. Nardout-Lafarge montre la tension entre une vision idyllique et une vision ambivalente du lieu dans ces textes. Elle constate ainsi qu’un nombre limité d’éléments indispensables identiques sont toujours présents dans un dispositif semblable dans ces textes, que la perception sensible du lieu est liée au son, par lequel le temps s’inscrit dans l’espace, et que le point de vue à partir duquel le lieu est perçu est défini dans « l’extrême bord où se tient le regard ». À travers ces observations, elle dégage les particularités du lieu des rapides de Lachine dans l’œuvre royenne. [par Annick Lavogiez] |