TitreL’anthropomorphisme dans les contes pour enfants de Gabrielle Roy 
Type de publicationArticle de revue
Année de publication2005
Auteur·e·sHarvey, CJ
RevueCahiers franco-canadiens de l’Ouest
Volume17
Numéro1-2
Pages61-74
Texte complet

Dans quatre récits tirés du livre Contes pour enfants de Gabrielle Roy, des animaux domestiques, sauvages ou familiers font preuve d’un langage figuré versant souvent dans l’anthropomorphisme. Les animaux de « Ma vache Bessie », « Courte-queue », « L’Espagnole et la Pékinoise » et « L’Empereur des bois » se voient en effet souvent attribuer des caractéristiques propres aux êtres humains, même si celles-ci diffèrent en fonction des récits. Carol J. Harvey se propose de montrer la richesse et la variété des perspectives narratives de Roy dans ces récits, en ce qui concerne le cadre des récits, les protagonistes (qu’ils soient humains ou animaux), ainsi que les interactions entre les êtres humains et les animaux. Tout en s’interrogeant sur la genèse des contes, tous rédigés à des époques différentes, Harvey explore leur finalité et émet l’hypothèse selon laquelle Roy aurait eu des intentions didactiques, voire idéologiques, en plus de ses intentions ludiques. Pour Harvey, Roy cherchait, tout en créant un monde magique pour divertir la jeunesse et se distancer du monde humain, à transmettre ses valeurs et à partager sa vision de l’harmonie entre l’homme et la nature. [par Annick Lavogiez]