Type de référence bibliographique: 
Titre« L’arbre » de Gabrielle Roy : une hirondelle d’hiver dans un chêne vert de Floride 
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference2003
Auteur·e·sJr., TMCarr
Conference NameL’Ouest. Directions, dimensions et destinations. Actes du vingtième colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l’Ouest, octobre 2003
Pagination501-518
Conference Start Date15/10/2003
ÉditeurWinnipeg, Presses universitaires de Saint-Boniface
Conference LocationCollège universitaire de Saint-Boniface
ÉditeurFauchon, A
URLhttp://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1016&context=modlangfrench
Texte complet

Lors de ses trois séjours en Floride entre 1957, 1968 et 1969, Gabrielle Roy compose « L’arbre », une nouvelle mettant en scène principalement deux personnages : le vieux Chêne et le Visiteur, un « composé de touristes [...] et de fidèles » en quête constante d’union avec d’autres êtres. Après avoir décrit la genèse de l’écriture de ce récit en évoquant notamment les visites de Roy en Floride, Thomas Carr décrit ce qu’il pense être le chêne vert dans la région de New Smyrna qui a servi d’inspiration à Roy pour sa nouvelle. Ce parallèle entre le chêne réel et celui de la nouvelle donne lieu à une analyse littéraire de « L’arbre ». Carr montre dans quelle mesure la Floride est un cadre parfait pour l’allégorie de l’usure que représente le Temps pour les hommes et les liens qui les unissent. La vision de Roy, pour Carr, se rapproche donc plus de la vision d’une allégoriste que d’une naturaliste. Rapprochant l’arbre et la nature à l’art, Carr conclut son article en rappelant que, pour François Ricard, comme pour tant d’autres, la nouvelle « L’arbre » a marqué un tournant décisif dans l’œuvre royenne. [par Annick Lavogiez]