L’art de la nouvelle chez Gabrielle Roy dans Rue Deschambault
Titre | L’art de la nouvelle chez Gabrielle Roy dans Rue Deschambault |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 1987 |
Auteur·e·s | DUCROCQ-POIRIER, M |
Conference Name | Un pays, une voix, Gabrielle Roy |
Pagination | 21-26 |
Conference Start Date | 13/05/1987 |
Éditeur | Bordeaux-Talence, La Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 1991 |
Conference Location | Centre d’études canadiennes de l’Université de Bordeaux |
Éditeur | Piccione, M-L |
Texte complet | Malgré les apparences, le choix de la nouvelle est lié chez Gabrielle Roy à un refus de parler de soi. L’enfance que décrivent les recueils dits autobiographiques, idéalisée, embellie, proche de la «dérive fabulatrice» (p. 25), se trouve aux antipodes de l’enfance véritable de l’auteure, marquée par des malheurs qui l’ont plongée dans un «exil intérieur» (p. 22). Le cadre restreint de la nouvelle permet à l’auteure de surveiller étroitement ses personnages, dont elle n’approfondit jamais la psychologie. Il s’en dégage une vision assez pessimiste de la condition humaine, proche de celle de Kafka. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |