Le discours schizophrène dans « Alicia » de Gabrielle Roy
Titre | Le discours schizophrène dans « Alicia » de Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1994 |
Auteur·e·s | Bartosova, M |
Revue | Cahiers franco-canadiens de l’Ouest |
Volume | 6 |
Numéro | 1 |
Pages | 19-25 |
URL | http://www.cusb.ca/cusb/cahiersfco/v6n1textes/61Bartosova.pdf |
Texte complet | En raison des efforts que déploie Christine pour protéger sa sœur atteinte de maladie mentale dans cette nouvelle de Rue Deschambault, et par un effet de mimétisme, le discours enfantin présente ici des affinités avec le discours schizophrène: difficulté d’établir une référence au monde extérieur, recours fréquent à l’anaphore («ils» pour désigner les parents ou les employés de l’asile), abondance de groupes nominaux qui ne se réfèrent pas au contexte d’énonciation, répétitions destinées à éviter à la narratrice de perdre pied. Bien que certains de ces traits se manifestent aussi dans d’autres textes de Rue Deschambault, ils y sont moins fréquents. Christine se voit donc tiraillée entre le monde des adultes et celui, énigmatique, de sa sœur. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |