Le double regard. Communication et identité dans La Montagne secrète
Titre | Le double regard. Communication et identité dans La Montagne secrète |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 1995 |
Auteur·e·s | Van Tooren, M |
Éditeur | Hoek, LH, Meerhoff, K |
Titre du livre | Rhétorique et Image. Textes en hommage à A. Kibédi Varga |
Ville | Amsterdam/Atlanta |
Éditeur | Rodopi |
Pages | 217-232 |
Texte complet | En raison de la grande importance qu’elle accorde au regard, Gabrielle Roy a tout naturellement choisi un peintre comme double fictif: Pierre partage du reste son goût pour la solitude et en même temps pour la fraternité humaine, son refus de la théorie, sa volonté de répondre à un appel vague mais pressant. L’échec de Pierre vient de son incapacité de concilier la solitude et la solidarité; il se plie trop servilement à la mode artistique parisienne et se laisse intimider par les autres créateurs. Il s’ensuit qu’on retrouve dans La Montagne secrète «en quelque sorte le négatif d’un art poétique, le personnage échouant là où l’auteur a réussi» (p. 231). Il s’agit donc d’une autobiographie artistique détournée, construite à partir des épreuves que l’auteure a traversées et dont elle a triomphé. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |