TitreLe Premier Jardin d’Anne Hébert comme hommage à Gabrielle Roy
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1995
Auteur·e·sRea, AM
Conference NameColloque international «Gabrielle Roy»
Pagination575-591
Conference Start Date27/09/1995
ÉditeurWinnipeg, Presses universitaires de Saint- Boniface, 1996
Conference LocationCollège universitaire de Saint-Boniface
ÉditeurFauchon, A
Texte complet

Dans Le Premier Jardin, Anne Hébert rend hommage entre autres à Gabrielle Roy, sa «mère littéraire», surtout à Bonheur d’occasion. L’enfance de Flora Fontanges (orphelinat, adoption par des parents bourgeois, révolte et fuite) ressemble à celle de Jean Lévesque; comme Gabrielle Roy, Flora se rendra en Europe en 1937 pour y faire du théâtre (du reste, Florentine aussi joue constamment un rôle). Comme Roy, Hébert s’intéresse à l’histoire du travail féminin et utilise la danse comme métaphore de la liberté de mouvement. Toutefois, Flora a une attitude plus positive envers sa sexualité, comme le montre sa décision de devenir mère célibataire. Le rapport mère-fille préoccupe également les deux romancières; la montée du féminisme chez Florentine, à la fin du roman, coïncide avec une nouvelle solidarité envers sa mère. L’arbre flétri de la fin de Bonheur d’occasion est peut-être devenu l’arbre gigantesque du Premier jardin, tandis que Florentine, «avec son prénom de fleur et de déesse en version diminutive» (p. 587) a donné naissance, sur le plan onomastique, à Flora. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]

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