Le récit d’enfance comme moteur du roman
Titre | Le récit d’enfance comme moteur du roman |
Type de publication | Conference Proceedings |
Year of Conference | 2009 |
Auteur·e·s | Marcotte, S |
Conference Name | Gabrielle Roy et l'Art du roman |
Pagination | 215-226 |
Conference Start Date | 22/10/2009 |
Éditeur | Boréal, "Cahiers Gabrielle Roy", 2010 |
Conference Location | Université McGill |
Éditeur | Daunais, I, Marcotte, S, Ricard, F |
Texte complet | Le récit d’enfance peut être défini de différentes façons : il est lié à l’autobiographie puisqu’il en est souvent le point de départ ; il est texte autobiographique ou autofictionnel consacré exclusivement à l’enfance ; il est tous les textes qui ont trait à l’enfance. Ces distinctions, établies par Jacques Lecarme, permettent à Sophie Marcotte d’aborder une étude sur le récit d’enfance dans l’œuvre royenne. Elle fonde son analyse sur la troisième définition de Lecarme : pour Marcotte, le récit d’enfance peut représenter une des matrices internes du roman. Lorsqu’il assume son statut de fiction, le récit d’enfance est alors intégré au roman et peut en devenir une des conditions essentielles. C’est le retour à sa propre genèse qui permet au personnage de trouver sa place dans la société : le récit d’enfance, fondamental, n’est donc jamais révolu et devient un enjeu du roman. Marcotte choisit les deux premiers romans de Gabrielle Roy, Bonheur d’occasion et La Petite Poule d’Eau, pour illustrer cette idée, et s’attarde plus particulièrement aux personnages de Florentine, Rose-Anna, Jean et Luzina. [par Annick Lavogiez] |