TitreLe Roman canadien de langue francaise de 1860 à 1958. Recherche d’un esprit romanesque
Type de publicationChapitre de livre
Année de publication1982
Auteur·e·sDUCROCQ-POIRIER, M
VilleParis
ÉditeurNizet
Pages443-452
Texte complet

Pour Madeleine Ducrocq-Poirier, un roman qui se passe à Saint-Henri se doit de faire jouer le plus grand rôle au quartier, de façon à dévoiler une vision collective et non des histoires collectives, ce que Gabrielle Roy a habilement réussi dans Bonheur d’occasion. La romancière a en effet réussi à évoquer dans ce roman une réalité collective : l’histoire des Lacasse introduit, par le biais du « réalisme des humbles » l’idée que le bonheur n’est pas attente passive mais bien quelque chose d’actif, idée neuve qui opère un contre-point au réalisme descriptif chez Gabrielle Roy. C’est à partir des nombreuses descriptions présentes, multipliées par les regards des personnages, que Ducrocq-Poirier élabore sa réflexion sur Bonheur d’occasion, une réflexion qui s’ancre de manière plus générale dans une étude du roman canadien de langue française. [par Annick Lavogiez]