Le roman québécois au féminin avant 1960. « Mère plutôt que femme »
Titre | Le roman québécois au féminin avant 1960. « Mère plutôt que femme » |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 1993 |
Auteur·e·s | Hayward, A |
Titre du livre | Mises en scène d’écrivains |
Ville | Sainte-Foy |
Éditeur | Le Griffon d’argile, coll. «Trait d’Union» |
Pages | 149-160 |
Texte complet | Brève étude de Rose-Anna et de Florentine. Le terrible affrontement entre les deux femmes, lorsque Rose-Anna se rend compte que sa fille est enceinte, montre que «le lien avec la mère est peut-être pour l’enfant le lien le plus merveilleux et le plus terrifiant/violent» (p. 155). Rose-Anna, en bonne catholique, ne supporte pas l’idée que sa fille célibataire ait eu des relations sexuelles; comme les protagonistes de la plupart des romans québécois au féminin d’avant 1960, elle «est devenue elle aussi “mère plutôt que femme”» (p. 155). Quant à Florentine, elle commence, à la fin du roman, à s’assumer comme sujet autonome. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |