Le thème du corps dans les romans de Gabrielle Roy
Titre | Le thème du corps dans les romans de Gabrielle Roy |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 2001 |
Auteur·e·s | Andron, M-P |
Titre du livre | Regards sur la littérature québécoise. Hommage à Gaston Miron |
Ville | Rome |
Éditeur | Bulzoni |
Pages | 39-49 |
Texte complet | Un corpus composé de cinq romans – Bonheur d’occasion (1945), La Petite Poule d’Eau (1950), Alexandre Chenevert (1954), La Montagne secrète (1961) et La Rivière sans repos (1970) – et de deux inédits – la nouvelle "La première femme" (1948) et un roman inachevé Baldur (s. d., vers les années soixante) – évoque le paradoxe du corps à la fois présent et absent dans l’écriture de Gabrielle Roy. Cette recherche illustre la présence du corps, ainsi qu’une volonté de négation par les personnages et d’ellipse par l’écriture dont la vision négative visera à le faire disparaître. Elle aura également permis de distinguer deux lignes directrices. D’abord, le corps dans l’espace où s’opposent ville et nature. Ensuite, le corps dans le temps, celui de la femme, de la maternité et de la sexualité, ou celui de l’homme et de la maladie. Deux aspects de la sexualité chez Gabrielle Roy émanent de cette étude. D’une part, un aspect éludé présent dans les écrits publiés de son vivant, et d’autre part, un aspect cru, sans fard, qui n’apparaît que dans ses inédits. L’écriture royenne, dont l’amour est une aliénation et l’esprit tout-puissant, souhaite aboutir à la mort du corps écrite par l’utilisation de procédés tel que la litote, l’euphémisme ou la déréalisation. |