Le translation trade de Cet été qui chantait/Enchanted Summer: au profit de Gabrielle Roy ou de Joyce Marshall?
Titre | Le translation trade de Cet été qui chantait/Enchanted Summer: au profit de Gabrielle Roy ou de Joyce Marshall? |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 2006 |
Auteur·e·s | Montreuil, S |
Éditeur | Lacharité, C |
Titre du livre | Gabrielle Roy traduite |
Ville | Québec |
Éditeur | Nota Bene |
Pages | 69-92 |
Titre de la collection | Séminaires |
Texte complet | Dans ce chapitre, Sophie Montreuil cherche à rendre compte de la dynamique des relations entre Gabrielle Roy et Joyce Marshall, particulièrement entre 1973 et 1976, lors de la traduction de Cet été qui chantait, dernière collaboration entre les deux femmes. Montreuil étudie l’évolution des relations entre les deux femmes à travers l’exploration de leur correspondance, très riche en matière de réflexion sur la traduction ainsi que sur l’écriture de manière plus générale. Montreuil montre notamment comment Gabrielle Roy multiplie les marques de confiance envers sa traductrice au fur et à mesure de leur travail : en effet, la romancière s’efface de plus en plus et s’en remet à Marshall pour les décisions les plus importantes. Pour Montreuil, le fait que Marshall se mette elle aussi à écrire participe de cette confiance grandissante entre les deux femmes, tout en annonçant la séparation inévitable qui les guette. La relation professionnelle d’auteur à traductrice se transforme ainsi, après la traduction de Cet été qui chantait, en une relation amicale d’auteur à auteur. [par Annick Lavogiez] |