L'écriture comme paradoxe: étude de l'œuvre de Gabrielle Roy
Titre | L'écriture comme paradoxe: étude de l'œuvre de Gabrielle Roy |
Type de publication | Thèse |
Année de publication | 2002 |
Auteur·e·s | Fortier, D |
Supervision | Ricard, F |
Département académique | Langue et littérature françaises |
Number of Pages | 347 |
Université | McGill |
Ville | Montréal |
Texte complet | Cette thèse porte sur la continuité et l’évolution des œuvres de Gabrielle Roy. Dominique Fortier a divisé les textes en quatre groupes afin de définir leurs ressemblances et différences. Le premier contient Bonheur d'occasion, La Petite Poule d'Eau et Alexandre Chenevert et s’articule autour de l’idée selon laquelle ces romans contiennent entre autres un réalisme désenchanté. Le deuxième groupe est constitué des œuvres d’inspiration autobiographique (Rue Deschambault et La Route d'Altamont) et allégoriques, voire didactiques (La Montagne secrète, La Rivière sans repos). Le troisième groupe contient Cet été qui chantait, Un jardin au bout du monde, Ces enfants de ma vie et De quoi t'ennuies-tu, Éveline ?, des textes qui combinent des éléments d’inspiration autobiographiques et des récits à la troisième personne, supprimant les barrières entre les univers réaliste, ironique et idyllique précédents. Le dernier groupe est centré sur l’autobiographie (La Détresse et l'Enchantement et Le temps qui m'a manqué) dans laquelle se réalise la réconciliation entre les différents genres utilisés par Roy. Malgré les différences entre les formes narratives choisies, les textes comportent des éléments communs : le doute et l’hésitation, les oppositions, des questionnements, etc. [par Annick Lavogiez] |