L’enchantement dans la détresse: l’irréconciliable réconcilié chez Gabrielle Roy
Titre | L’enchantement dans la détresse: l’irréconciliable réconcilié chez Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1989 |
Auteur·e·s | Socken, P |
Revue | Voix et Images |
Volume | 14 |
Numéro | 3 |
Pages | 433-436 |
URL | http://www.erudit.org/revue/vi/1989/v14/n3/200797ar.pdf |
Texte complet | Le premier chapitre de La Détresse et l’Enchantement présente «l’écrivain, l’œuvre entière, toute la philosophie» (p. 436). Y figurent nombre d’oppositions chères à Gabrielle Roy: ville-campagne, français-anglais, pauvreté-richesse, spirituel-matériel, et, bien entendu, détresse-enchantement. Le pont qui lie Saint-Boniface à Winnipeg, symbole du mouvement, est lié au passage d’un pôle à l’autre de l’antithèse; il rappelle aussi le cadre familial, où l’épreuve la plus cruelle est l’isolement et l’immobilité. Les contraintes qu’impose la réalité aiguisent l’imagination de Roy et son sens de l’observation; elles expliquent aussi sa philosophie humaniste et sa capacité d’amenuiser sa détresse en s’identifiant à la souffrance d’autrui. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |