Les chemins perdus: figurations de la vie, de la mort et de la renaissance chez Washington Irving, Alejo Carpentier et Gabrielle Roy
Titre | Les chemins perdus: figurations de la vie, de la mort et de la renaissance chez Washington Irving, Alejo Carpentier et Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1991 |
Auteur·e·s | Morency, J |
Revue | Urgences |
Numéro | 34 |
Pages | 75-87 |
URL | http://www.erudit.org/revue/urces/1991/v/n34/025686ar.pdf |
Texte complet | L’idée romantique du Nouveau Monde et du recommencement, thème unificateur des littératures américaines, se manifeste chez les trois écrivains étudiés. Dans La Route d’Altamont, l’antinomie entre la plaine démesurée et les collines symboles des origines traduit une méditation sur le temps et sur le dilemme «de l’attachement et de l’arrachement à sa mère» (p. 83). La scène où Christine trouve par hasard la route qui mène au cœur de la montagne Pimbina rejoint l’expérience américaine: «Le mouvement d’émancipation qui suit l’accès au pays secret, accès qui s’effectue par une porte étroite, par un chemin qu’on ne retrouve jamais» (p. 85). Christine pourra, dès lors, se libérer de la tutelle maternelle. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |