TitreLes voix du vent chez Gabrielle Roy
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1990
Auteur·e·sGenuist, M
Conference NameÀ la mesure du pays, 10e colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest
Pagination157-164
Conference Start Date12/10/1990
ÉditeurSaskatoon, Unité de recherche pour les études canadiennes-françaises (St. Thomas More College), University of Saskatchewan, 1991
Conference LocationSt. Thomas More College
ÉditeurQuenneville, J-G
Texte complet

Dans la nouvelle «Un jardin au bout du monde», le vent traduit la dualité de l’auteure, car il est lié tantôt à la détresse, tantôt à l’enchantement. Cependant, il est surtout positif: il réconforte Martha, la tire de son ennui profond et, lui rappelant une musique entendue dans sa jeunesse, en Pologne, la console de vivre en étrangère dans un pays dont elle ignore la langue. Plus généralement, le vent, chez Roy, est le signifiant de l’âme et du cœur; à l’écouter, Martha s’interroge sur la vie et la mort (sa quête d’un paradis perdu la rattache d’ailleurs à plusieurs personnages de Gabrielle Roy, dont Christine). L’écriture de Gabrielle Roy n’est pas moderne, mais contemporaine, en ce sens qu’elle invite à respecter la nature et à vivre en harmonie avec elle. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]