L’espace de l’écriture chez Gabrielle Roy
Titre | L’espace de l’écriture chez Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 2010 |
Auteur·e·s | Doucet, V |
Revue | Voix plurielles |
Volume | 7 |
Numéro | 1 |
Pages | 36-51 |
ISSN | 1925-0614 |
URL | https://brock.scholarsportal.info/journals/voixplurielles/article/view/157/92 |
Texte complet | Virginie Doucet s’interroge sur les espaces concrets (c’est-à-dire les lieux réels) qui ont permis à Gabrielle Roy d’écrire. Elle analyse les différents « refuges » de la romancière, ceux qui, primordiaux dans le processus de création, sont en rapport avec son propre espace intérieur. Ces lieux sont Uphsire, primordial puisqu’elle y rencontre les Perfect; Rawdon, où elle rencontre les Tinkler; Port-Daniel, où elle retrouve les Makenzie et la maison de Petite-Rivière-Saint-François où elle rencontre Berthe Simard, qui s'avère être une nouvelle figure d’amie, de mère et de femme à tout faire. Doucet évoque pour finir les lieux de l’enfance de Roy (la rue Deschambault, notamment), lieux vers lesquels elle est revenue pendant toute sa vie et sa carrière et qui caractérisent son œuvre, particulièrement vers la fin. Elle évoque, entre autres, les liens entre intérieur et extérieur dans le rapport de Roy à l’écriture, puisque celle-ci avait un rapport très solitaire à l’écriture, mais tout autant lié aux vastes espaces qui l’entourent. Elle souligne, pour finir, l’importance de la figure de la mère dans l’espace intérieur et créateur de la romancière. [par Annick Lavogiez] |