L’espace sonore dans Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy
Titre | L’espace sonore dans Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 1992 |
Auteur·e·s | Dolbec, N |
Éditeur | Gezundhajt, H, Bessler, P |
Titre du livre | La Frontière du dit, à l’intérieur et autour du texte |
Ville | Toronto |
Éditeur | Département de français, Université de Toronto |
Pages | 45-56 |
Texte complet | Une analyse narratologique et sociologique de l’espace sonore de Bonheur d’occasion révèle sa polyvalence. Par le biais du discours, la narratrice recrée l’espace sonore de Saint-Henri, où les bruits sont trois fois plus présents que la musique. Généralement, la perception des bruits passe par l’intermédiaire d’un personnage; la redondance sonore signale la permanence des bruits, le plus souvent irritants ou porteurs de tristesse. Les sons représentés possèdent une valeur documentaire, car ils nous renseignent sur l’industrialisation du quartier, sur la présence de la guerre, sur la misère économique et sur la disparité sociale (le calme de Westmount contre la cacophonie de Saint-Henri). Enfin, la «topophonie» du roman révèle «toute l’acuité de la condition humaine» (p. 54). [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |