TitrePays de plaines, paysages marins dans l’œuvre de Gabrielle Roy
Type de publicationConference Proceedings
Year of Conference1991
Auteur·e·sCollet, P
Conference NameColloque international «La mer dans les littératures d’expression française du xxe siècle»
Pagination257-263
Conference Start Date22/08/1991
ÉditeurMoncton, D’Acadie, 1992
Conference LocationUniversité de Moncton
ÉditeurGallant, M
Texte complet

Comme plusieurs écrivains de l’Ouest, Gabrielle Roy assimile l’image de la plaine à celle de la mer, en appliquant à l’étendue terrestre la terminologie marine. Chez elle, la plaine invite au voyage, au bonheur terrestre et à l’infini, jouant ainsi un rôle analogue à celui de la mer chez Baudelaire ou Valéry. Le lac Winnipeg, sorte de mer intérieure, fait naître un profond questionnement sur la vie et la mort, comme le fait le vent qui traverse le paysage et évoque l’immortalité. La mer, ici, n’est pas un gouffre effrayant, comme elle l’était pour Baudelaire, mais une «infinie plaine liquide» (p. 262). [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.]