Portrait des marginaux dans Un Jardin au bout du monde de Gabrielle Roy
Titre | Portrait des marginaux dans Un Jardin au bout du monde de Gabrielle Roy |
Type de publication | Conference Paper |
Année de publication | 1997 |
Auteur·e·s | Arcand, T |
Conference Name | La francophonie sur les marges : les actes du seizième Colloque du Centre d'études franco-canadiennes de l'Ouest tenu à la University of Winnipeg les 17, 18 et 19 octobre 1996 |
Conference Start Date | 17-10-1996 |
Éditeur | Presses universitaires de Saint-Boniface |
Conference Location | Winnipeg |
Éditeur | et Carol J. HARVEY, AMACDONELLAFAUCHON |
ISBN | 1895407133 |
Texte complet | Pour Tatiana Arcand, la marginalité ressentie par Gabrielle Roy durant toute sa vie explique la grande compassion qu’elle éprouve pour les êtres « dépossédés », ces êtres vivant en marge de la société par leur incapacité de communiquer mais aussi de concilier leurs cultures de naissance et d’adoption. Cette compassion donne lieu, entre autres, à une vision complexe de la figure du marginal, à laquelle s’attarde particulièrement Arcand. Elle observe dans cette étude les portraits de Martha et Stépan Yaramko, protagonistes de la nouvelle « Un jardin au bout du monde ». La présence de ces êtres marginaux, installés au Canada mais originaires de l’Europe de l’Est, permet à Arcand d’opérer un retour sur le contexte historique Européen de 1914-1919, et ce, afin de comprendre la provenance de Martha et Stépan, entre l’Ukraine et la Pologne. Pour Arcand, c’est le fond réaliste qui confère sa puissance au thème de la marginalité, car ce sont les faits historiques, hautement significatifs, qui aident à comprendre à la fois la solitude des personnages et leur attitude face à la vie. [par Annick Lavogiez] |