Postface
Titre | Postface |
Type de publication | Chapitre de livre |
Année de publication | 2006 |
Auteur·e·s | Aubin, M-C |
Éditeur | Lacharité, C (dir.) |
Titre du livre | Gabrielle Roy traduite |
Ville | Québec |
Éditeur | Nota Bene |
Pages | 215-224 |
Titre de la collection | Séminaires |
Texte complet | Dans la postface qui conclut l’ouvrage Gabrielle Roy traduite, Marie-Christine Aubin s’attarde sur chaque chapitre de l’ouvrage pour appuyer plusieurs éléments fondamentaux en traduction. Elle rappelle l’importance pour les traducteurs de comprendre à la fois le dit et le non-dit présent dans les textes, tout en s’imprégnant au maximum de la culture de l’auteur à traduire. Pour Aubin, la traduction revient à créer ou à recréer un nouveau texte à partir du texte de départ, et ce malgré la nécessité de choisir une lecture, de moduler parfois le texte pour le transmettre. Loin de condamner les décisions des traducteurs, Aubin rappelle l’impact de la volonté des éditeurs, dont les choix déterminent souvent les conditions de traduction. Elle souligne entre autres le problème de la diffusion réelle des œuvres traduites, car nombreuses sont celles qui restent très difficiles à trouver pour le public. Pour Aubin, chaque traduction, même infidèle au texte de départ, fait partie de la culture du monde et doit circuler dans le paysage littéraire. Pour conclure, elle émet la proposition de créer un jour un véritable réseau de traducteurs et de chercheurs subventionnés, de langues et de nationalités diverses, qui s’occuperaient de traduire les œuvres de Gabrielle Roy. [par Annick Lavogiez] |