Réalités linguistiques et création litté- raire: le cas de La Petite Poule d’Eau de Gabrielle Roy
Titre | Réalités linguistiques et création litté- raire: le cas de La Petite Poule d’Eau de Gabrielle Roy |
Type de publication | Article de revue |
Année de publication | 1995 |
Auteur·e·s | Rodriguez, L |
Revue | Francographies. Bulletin de la Société des professeurs français et francophones d’Amérique |
Volume | 2 |
Pages | 115-123 |
Texte complet | Si l’on étudie le langage utilisé dans La Petite Poule d’Eau, on s’aperçoit que les emprunts à d’autres langues, les anglicismes et les régionalismes («berlander», «tannante») représentent assez fidèlement la situation linguistique qui a cours au Manitoba. Le narrateur emploie moins d’anglicismes que ses personnages, mais tout autant de régionalismes. Ainsi, puisqu’il n’y a pas d’écarts prononcés entre les différents discours que présente le roman, on est en droit de parler «d’une authenticité collective, d’une voix linguistiquement unifiée, plutôt que stylistiquement modulée pour chacun des personnages» (p. 123). Roman régional, La Petite Poule d’Eau annonce aussi le dépassement du régionalisme qui se confirmera dans la suite de l’œuvre royenne. [source: Saint-Martin, L. (1998). Lectures contemporaines de Gabrielle Roy: bibliographie analytique de la critique (1978-1997), Montréal, Boréal.] |